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Pesez vos mots, vous êtes lourds

C'est un combat constant. Où l'on se bat avec soi-même. Pas toujours sûr à 100% de ce que l'on fait, toujours en proie au doute... Alors on réfléchi, encore et encore, retournons la situation dans tous les sens. Puis on se lance. Finalement, nous savons, finalement nous sommes dans le juste. Tant de stress, d’interrogations, pour rien.
On se prend au jeu, posons pierre après pierre pour s'ériger un mur de confiance en soi. Un mur en équilibre entre l'humilité et la prétention. Le premier comme cordeau, l'autre comme crainte.
C'est grisant, nous avons même l'impression de faire un grand bon en avant. Enfin. On respire, on peut se reposer un peu l'esprit.
Et puis on ose, on dit, on en parle, d'un tel combat intérieur, nous en fêtons la victoire ! Façon simple de se rassurer.
Et là, dans l'assemblée, ne sachant que peu de choses de ces maux qui nous habitent, il y a toujours cette âme bienveillante qui nous dit "ça va les chevilles ?".
Vous n'imaginez pas, cher détracteur, l'impact et le poids de vos mots. Ils sont d'une violence inouïe. Destructeurs, et notre mur tombe. Il nous faut tout reconstruire, tout subir à nouveau.
On entend d'ici la théorie qui vise à nous dire que cela nous renforce, nous forge l'esprit pour mieux faire face. Certes. Mais nous n'avons pas forcément besoin de cette approche. Avec cette théorie, pour être heureux, il faudrait subir le malheur. Heureusement que l'on n'applique pas ce précepte sur tout, sinon pas l'un de nous ne sortirai de chez lui. Pensez-y, la prochaine fois, quand vous sortirez ce genre d’ineptie à la personne toute tremblante devant vous et qui s'appliquée à le cacher, pas pour vous, mais pour elle-même.