14/01/2024
Suis-je amoureux d'un tournevis d'habitude ?
Si mon regard s'était déjà posé sur elle plusieurs fois, je n'avais jamais osé encore l'aborder.
Il y avait une crainte, déjà, qu'elle nous remplace tous.
Puis une peur sans fondement, animale, qui nous fait fuir dans un premier temps ce que nous ne connaissons pas.
Mais sur tous chemins d'aventures, nous trouvons toujours des guides avisés, (là je pense, évidemment, à des Pascal SERRES et Jonathan PASCAL 😉 ) qui m'ont mieux présenté la belle.
S'en suit cette première phase de flirt, à jouer ensemble, se tester, découvrir où sont nos limites respectives. C'est tout beau, tout neuf, on en sourit. Mais on voit aussi la puissance qu'il en émane. Et mieux encore, en quoi elle peut m'aider dans mon travail. Et je choisi bien ce mot : m'aider. Aussi séduisante qu'elle est, elle ne restera qu'un outil de plus dans mon bureau.
Non que je veuille m'engager avec elle. Mais, si j'avais tendance à m'excuser à elle au début, quand je reformulais une occurrence dont les résultats n'étaient pas satisfaisants : elle n'est qu'une machine. Aussi, je peux oublier tout anthropomorphisme à son égard, elle n'a aucun sentiment.
Et bien moi, je sais les exprimer.
Nous resterons complices pour sûr et je pense, pour des décennies. A entrevoir le champs des possibles avec son apport, il serait idiot de lui tourner le regard. Si elle porte en son nom l'intelligence, ce n'est pas pour me laisser affubler celui d'idiot.
PS : ce texte est entièrement écrit par un humain, l'image ci-jointe est entièrement faite à l'IA (Et c'est intéressant de voir qu'en se basant sur notre univers graphique, l'IA assimile assez facilement "intelligence" et "artificielle" à une figure plutôt masculine et "flirt" à une interaction homme > femme. On va pouvoir lui en apprendre encore ! 😉)
Bertrand PEARON
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